En dépit des grèves cycliques paralysant, durant les trois premiers mois de l'année en cours, la totalité des universités du pays, l'USTHB (Bab Ezzouar) a pu surmonter toutes les difficultés liées au rattrapages des cours. Aucun examen de fin d'année ou synthèse n'a été reporté. Toutes les épreuves ont eu lieu comme prévu le mois dernier sans difficulté aucune aussi bien pour les étudiants que pour les enseignants. Le recteur de cette université, Benali Benzaghou, l'a confirmé jeudi dernier lors de la cérémonie de clôture de l'année universitaire. Une occasion pour récompenser les majors de promotion. Laquelle compte cette année 5018 diplômés, 3210 licences et 1808 masters, (génie civil, chimie, physique, électronique et informatique, informatique, électronique, sciences biologiques, mathématiques, génie mécanique, génie des procédés, sciences de la terre, géographie et aménagement du territoire). Le mérite dans l'achèvement des programmes revient aux enseignants qui ont établi un planning pour être dans les délais. « Nous saluons nos enseignants pour l'effort qu'ils ont déployé et l'intérêt qu'ils ont accordé à notre scolarité. Nous dédions notre succès et la distinction d'aujourd'hui aux encadreurs qui nous ont soutenus à relever ce défi », reconnaissent à l'unanimité es majors de promotion. Fiers de leurs exploits, certains enseignants à l'USTHB estiment que les étudiants n'ont rien à envier à ceux des universités des pays développés. « Ils sont brillants malgré le manque de moyens matériels, pédagogiques en particulier. Il suffit de leur donner la chance et les moyens adéquats pour prouver leur génie », estime un enseignant à la faculté de chimie. Il souligne que l'université algérienne doit se doter de l'encadrement et de l'infrastructure nécessaires pour répondre aux exigences du système LMD (Licence, Master, Doctorat).