A quelques jours du mois sacré de Ramadhan, les prix des fruits et légumes et ceux des produits de première nécessité demeurent dans un état stationnaire, la pression se fait plutôt sur la semoule. Il s'agit d'un engouement inhabituel visant le produit de qualité supérieure de la semoule qui est le plus en vue à la veille du mois sacré. Le distributeur le plus prisé à Sétif est pris d'assaut chaque jour au point où l'arrivage est écoulé dès son déchargement. Pis encore, certains jours le produit est carrément écoulé du transporteur au client, «une manière d'éviter le désordre et les bousculades à l'intérieur du commerce», témoigne le responsable du magasin qui affirme que la quantité d'approvisionnement «est identique à celle des jours précédents», mais dans pareilles circonstances, précise-t-il, «depuis près d'une semaine, les commandes ont sensiblement augmenté, mais pour instaurer l'ordre, il impose cette règle : la limitation des ventes, afin d'éviter la spéculation. Le client a droit à un seul sac de 25 kg. Mis à part ce la c'est l'ambiance festive qui marque les fins de journée, notamment chez la ménagère. Les piments, les produits de première nécessité et même la vaisselle sont les plus convoités. Selon certaines dames interrogées, «ces sorties familiales font partie du rituel». D'autres évoquent, à titre d'exemple, la vaisselle neuve, comme «un geste de célébration du mois sacré». Mais du côté des pères de famille, les discussions tournent autour du marché des fruits et légumes et les prix des viandes blanches et rouges qui sont «appréhendés le plus» à l'approche du mois de Ramadhan. «Les prix des viandes augmenteront dès les premier jour», assurent-t-ils sans hésitation. Du côté du marché des produits de première nécessité, c'est la stabilité qui est observée, parlant du prix du bidon d'huile de table de 5 litres fixé à 520 DA, du kilo de sucre à 75 DA, même cas pour les autres ingrédients. Au marché des fruits et légumes, les produits demeurent dans un état stationnaire malgré les spéculations. La pomme de terre affichée à 45 DA, la tomate à 35 DA, le poivron à 65 DA alors que certains fruits affichent parfois des baisses sensibles. «Le marché ne risque guère de perturbation notable dans les jours à venir». Ce sont les commerçants qui l'affirment les prix des viandes blanches et rouges restent à la même barre : le poulet à 260 DA le kilo, l'agneau à 850 DA et le veau à 750 DA.