Le Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) réunira son conseil national, samedi prochain à Alger pour débattre de la situation économique et sociale de l'entreprise et procéder à son analyse dans le contexte post-tripartite du 28 mai dernier, apprend-on dans un communiqué de la Confédération. «Consciente des responsabilités qu'elle assume et des inquiétudes affichées par l'ensemble des opérateurs économiques de son organisation qui font suite aux nombreux problèmes qui handicapent depuis des décennies l'outil de production national et en l'absence de solutions et de stratégies réelles, pour sauver nos entreprises, seules créatrices de richesses et d'emplois, la Cipa réunit son conseil national, notamment pour débattre et analyser la situation découlant de la dernière tripartite du 28 mai 2011», lit-on dans le texte. La Cipa se concertera aussi «autour des griefs de ses opérateurs et préparera ainsi les propositions liées au développement économique et social de l'entreprise, le sauvetage de l'outil de production et de la relation avec les institutions financières, dans le cadre des réformes entreprises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, depuis 1999 à ce jour», indique-t-on de même source. A quelques jours de la tenue de la tripartite, le 29 septembre prochain, les organisations patronales multiplient les rencontres pour débattre de la situation socio-économique de l'entreprise. Pour rappel, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2012, l'Etat consacrera 1 300 milliards DA à la facture sociale et la solidarité nationale, notamment le versement des allocations familiales de l'ensemble des travailleurs, y compris du secteur privé, le paiement des compléments de retraite, le soutien du prix du lait, des céréales, des huiles, de l'eau, le raccordement des foyers à l'électricité et au gaz ainsi que la solidarité nationale à l'endroit des démunis et des handicapés, sans compter les 3 150 milliards DA destinés au fonctionnement du service public, dont 2 850 milliards DA alloués aux salaires des agents de l'Etat. Enfin, l'aide publique à la création d'emplois par le biais des micro-entreprises et à l'insertion professionnelle par les dispositifs publics se voit allouer près de 180 milliards DA.