Photo : Fouad S. Le 2e Festival international de la Bande Dessinée (FIBDA) qui a pris fin hier (14 au 18 octobre 2009) à l'esplanade de Riad El Feth (OREF) Alger constitue un déclic pour la relance de la bande dessinée en Algérie, ont affirmé des participants à cette manifestation. Cette deuxième édition a réussi en comparaison avec la précédente édition, et ce en regroupant un grand nombre de public et de bédéistes venus des quatre coins du pays et leur a permis d'avoir un contact direct les uns avec les autres, ont-ils souligné en marge d'une conférence consacrée au regard croisé du 9e art du sud. A cet effet, le chargé de la communication de l'activité BD, M. Rachid Alik a rappelé que «le travail de groupe effectué par les bédéistes au cours du festival Panafricain, laisse penser que l'Algérie pourrait devenir la capitale africaine de la BD». Les membres du comité ont tenu à relever dans leurs interventions que l'Algérie est considérée comme pionnière dans le domaine de la BD, au Maghreb, dans le monde arabo-musulman, et même en Afrique, même si les bédéistes nationaux sont pour la plupart des autodidactes qui n'ont bénéficié d'aucun encadrement au cours de leur apprentissage. Le visiteur à ce festival peut ainsi avoir une idée précise sur ce qui se fait en matière de BD dans différents pays du globe terrestre, développés ou moins développés, nantis ou pauvres. Cette manifestation vise, selon les organisateurs, à mettre en valeur la BD algérienne qui, contrairement à une BD mondiale saturée par le style Manga, connaît une créativité et une originalité particulières. Le responsable des relations internationales de la bande dessinée, M. Nazim Mekebel, a estimé que « la BD algérienne est l'avenir et qu'il suffit juste de la soutenir et de tendre la perche aux jeunes talents».