La commercialisation des puces de téléphonie mobile renoue avec la vente informelle. Des jeunes proposent des puces et cela malgré l'interdiction de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt) suite aux mesures prises pour la régularisation des puces anonymes à partir du 27 février 2008. A la Place ses martyrs ou à Bab-El-Oued, il est aisé de se procurer des cartes sim, notamment celles des deux opérateurs privés à savoir, Nedjma et Djezzy. Comme le pain, le yaourt, le fromage, les chaussures, les vêtements, les ustensiles de cuisine… Les clients ne sont ainsi ni tenus de fournir une copie de leur pièce d'identité ni même de remplir un formulaire de renseignements personnels en guise de contrat les liant à l'opérateur. Il suffit uniquement d'insérer le produit acheté, formuler le code inscrit sur l'emballage et l'acheteur peut appeler et téléphoner à sa guise. Contacté, le Directeur de communication de l'opérateur Nedjma Ramdane Djazairi dira que «toutes les puces qui sont sur le marché et proposées pour les clients sont désactivées». M. Djazairi a souligné que l'ensemble du stock est scrupuleusement contrôlé par l'équipe de Nedjma. Pour ce qui est des puces qui se vendent sur les trottoirs et qui sont activées, le Directeur de la communication dira que «ce sont des anciennes puces avec des contrats sous d'autres noms qui reviennent après avoir changé de numéros ou d'opérateur». A propos de l'emballage de ces puces, M. Djazairi dira que «sur les grands marchés on peut trouver des machines qui produisent toutes sortes d'emballage et la contrefaçon n'a pas de limite». Pour sa part, Hamid Grine, le chargé des médias au niveau d'Orascom Télécom Algérie, n'a pas apprécié notre question, semble-t-il. Il a dévié le sujet en préférant personnaliser les relations entre Djezzy et notre entreprise. «C'est parce qu'on ne vous alimente pas par la publicité que vous tirez sur Djezzy», a-t-il déclaré.