L'esplanade des Mosquées Al Aqsa et le dôme du Rocher ont été rouverts, hier, au lendemain des nouveaux heurts entre Palestiniens et policiers israéliens qui ont fait une trentaine de blessés. 19 manifestants, dont un ex-ministre palestinien chargé d'Al-Qods, Hatem Abdelkader, ont été arrêtés. Les policiers israéliens prétendu que des jeunes Palestiniens leur ont lancé des pierres. En réalité, ils ont réagi pour défendre la mosquée après avoir été attaqués en pleine prière par des hordes de juifs extrémistes protégés par des unités de l'armée sioniste qui ont envahi la mosquée. Face à cette énième provocation sioniste, le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, affirme que le plan israélien est «voué à l'échec». Il est «impossible» pour Israël de gagner la bataille de contrôle d'Al-Qods, selon lui, parce que l'ensemble des forces palestiniennes et l'Autorité nationale «défendront, corps et âme, la capitale de leur Etat et la perle de leurs valeurs sacrées qui est Al-Qods Acharif». Il a appelé la communauté internationale à exercer des pressions sur Israël pour faire cesser ces mesures» . Le Hamas, principal rival de l'Autorité palestinienne avait lancé un appel aux habitants de la ville sainte, des territoires palestiniens occupés en 1948 ainsi que ceux de la Cisjordanie à se diriger vers Al-Aqsa pour la protéger. Le Mouvement de résistance estime que les tentatives juives « viennent pour examiner la volonté du peuple palestinien et de la nation islamique dans le but de considérer que ces invasions représentent une partie d'une séance répétée afin d'éviter la révolution des peuples arabes et islamiques lors de l'exécution des plans sionistes». L'Organisation de la conférence islamique (OCI), qui a jugé que cet acte aurait de « graves conséquences », a appelé à la tenue, le 1er novembre prochain d'une réunion d'urgence du comité exécutif au niveau ministériel, à son siège à Jeddah. Où est donc passé le comité El Qods présidé par le Maroc, Mottus et bouches cousues.