Les Editions Nounou ont invité le poète Hakim Metref à une vente dédicace qui s'est tenue cette fin de semaine à l'occasion de la tenue de la 14e édition du salon international du livre d'Alger. Hakim Metref vit et travaille à Alger. Les éditions Nounou ont publié son recueil de poésie intitulé «Mémoire d'un cœur». Dans cet ouvrage, l'auteur tente de transcrire sur papier ses joies, ses maux, ses sentiments, son expérience dans la vie. Depuis sa tendre enfance, Hakim Metref a cette passion pour l'écriture. La preuve, ce recueil a été entamé, il y a bien longtemps. Sa famille et ses amis n'ont pas manqué ce rendez-vous pour l'encourager. Hakim Metref a remercié l'assistance. Il se félicite de sa collaboration avec les éditions «Nounou». Ambitieux, il aimerait bien récidiver avec la publication d'un autre écrit. Au stand des éditions Casbah, vaste, bien aménagé et structuré, M. Chouli, journaliste et écrivain est présent pour signer son second ouvrage. Il s'agit de «La main d'or», ce roman à caractère social axe essentiellement sur la vie des jeunes dans leurs quartiers populaires, c'est-à-dire des jeunes exclus de l'école, des chômeurs, des sans abris…l'auteur de «Demain, il sera trop tard» retrace les infortunes d'un jeune lycéen qui se retrouve trop vieux pour l'école et trop jeune pour le travail. En bref, il est livré à son propre sort. C'est à partir de ce moment qu'il s'exerce à voler, une manière à lui, de subvenir à ses appétences quotidiennes. Youcef Merahi a signé, à son tour son dernier roman de fiction intitulé «Je brûlerai la mer» paru aux éditions Casbah. Son dernier né a été ciselé en une année et présenté par Nacer Hamid Khodja M.Merahi ne traite pas du phénomène des Harragas. Ce livre évoque plutôt l'histoire de l'Algérie contemporaine, des travers de l'Algérie et des maladies sociales, tel l'incivisme. Une sorte d'interrogation que se pose l'auteur : quel est donc ce peuple qui n'aime plus son pays ? Dans son roman, un des personnages propose de reformer l'école comme premier pas pour améliorer la vie au quotidien. La trame de l'histoire relate le personnage de Amar Bombara et de ses trois amis réunis par le fait du hasard, Boualem L'mtatoui, un pêcheur au port d'Alger. Akli, un businessman, surnommé le Danois de Kabylie et Mazmiz qui vient de Chalghoum El Aïd, un agriculteur. Il expliquera, par ailleurs que le titre du roman ne signifie pas cette volonté de quitter le pays «Harragas» mais le personnage d'Akli rêve de brûler, au sens propre la mer. Une manière pour lui de rendre cet espace un sahara où le citoyen pourrait circuler sans ennuis. Chacun de ces 4 personnages, pourtant différents portent un rêve en lui. «Je ne suis pas un moralisateur mais j'essaye succinctement d'analyser certains fléaux sociaux», précise-t-il.