L'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) a enregistré 15.715 projets déclarés durant les neuf premiers mois 2009, contre 11.177 projets à la même période de 2008. Ce qui constitue une hausse d'environ 40%, a annoncé, hier, le Directeur général de l'Agence, M. Abdelkrim Mansouri. D'une valeur globale de 702 milliards de dinars, ces projets devraient créer plus de 125.500 nouveaux emplois, a précisé le premier responsable de l'ANDI. Durant le 3e trimestre 2009, période de l'entrée en vigueur des dispositions de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009, l'ANDI a enregistré 3.912 projets pour un volume d'investissement de 222,3 milliards de dinars et une prévision de création de plus de 31.000 nouveaux emplois, a encore ajouté M. Mansouri. Par ailleurs, le même responsable fait savoir que l'ANDI a lancé dernièrement plusieurs actions en direction des opérateurs économiques et investisseurs potentiels en Algérie et à l'étranger pour collecter des offres d'investissement. Il s'agit du lancement sur le terrain, depuis la fin du mois d'octobre dernier, d'une série de rencontres et de contacts directs avec les promoteurs à travers le lancement des journées dites du partenariat dans chaque région du pays, a-t-il expliqué. Ce programme, qui touchera les grandes villes du pays, «nous permettra d'expliquer les objectifs de la mise en place d'une bourse de partenariat et les avantages de s'y inscrire ». L'ANDI entamera dès le début 2010 une démarche en direction des hommes d'affaires étrangers et de la diaspora algérienne à travers les Chambres de commerce internationales et les réseaux d'hommes d'affaires installés à l'étranger. Cette bourse de projets permettra d'organiser des rencontres B to B (business to business) entre des hommes d'affaires algériens et étrangers dans le but d'investir en Algérie dans une optique «gagnant-gagnant» pour les promoteurs. A propos des textes d'application prévus par les dispositions de la LFC 2009 qui oblige tous les dossiers d'investissements, y compris étrangers de passer par l'ANDI, M. Mansouri a indiqué que «les textes d'application sont en cours d'élaboration». S'agissant de l'impact des mesures de la cette loi sur l'investissement en Algérie, le premier responsable de l'ANDI a jugé qu'il «est très tôt» de tirer des conclusions, estimant «qu'on ne peut pas parler d'impact de la LFC pour 2009 parce que cela fait à peine trois mois de sa promulgation et c'est un délai trop court pour juger les effets d'un texte». S'agissant des difficultés relevées par les investisseurs ces derniers mois, notamment le problème du foncier, il a souligné que «l'environnement de l'investissement en général a évolué positivement depuis une décennie».