Les syndicats autonomes de l'Education ont animé une conférence de presse hier à Alger. Evoquant la grève déclenchée depuis dimanche 8 novembre, ils ont souligné que le mot d'ordre est largement suivi à travers l'ensemble du territoire national. Pour les professeurs, aucune réaction positive n'est venue de la part du ministère de l'Education nationale, indique M. Sadali, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'Education et de la formation (SATEF). Les syndicats autonomes de l'Education, qui comptent «aller jusqu'au bout» de leurs revendications, se disent solidaires des enseignants contractuels qui ont observé avant-hier un sit-in à Alger. En guise de ce soutien, les syndicats autonomes assurent ne pas corriger les copies des examens que les enseignants contractuels devront passer. Sur un autre plan, les animateurs des syndicats de l'Education ont estimé qu'ils ne sont pas intéressés par la prochaine tripartite qui devra se tenir la première semaine du mois de décembre, puisque celle-ci «ne réglera pas les problèmes auxquels on est confrontés», estime Achour Idir, SG du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). A une question sur l'avenir des élèves confrontés à cette grève, les syndicalistes ont estimé que ces derniers n'ont pas à s'en soucier.