Une fin de partie palpitante, stressante et surtout inattendue pour le public constantinois comme le reste des Algériens. Les cafés et les places publiques, qui ont été pris d'assaut quelques heures avant le match, ont été désertés peu à peu après le sifflet final. L'ambiance était plutôt bizarre devant les écrans géants qui ont orné le centre ville et la banlieue : des personnes sous le choc, certains pris de malaise, d'autres pleuraient, mais la ville semblait de plus en plus tranquille. Ce sont surtout les discussions et les analyses qui ont animé les rues, regrettant bien évidemment le résultat de cette rencontre «Cela fait quinze jours que nous menons les préparatifs, je sais qu'il reste encore un match à jouer à Khartoum mais je suis déçu. Ce qui est terrible, c'est que nous allons encore revivre le cauchemar des jours précédents», nous dira un jeune homme. Son ami quant à lui reste plutôt optimiste, considérant que les Verts produiront un tout autre match le 18 novembre. «Il n'y aura pas la pression du Cairo Stadium, nos joueurs ont eu du mal à entrer dans le match. J'espère toutefois qu'on jouera devant, car leurs défenseurs ont encore une fois prouvé qu'ils sont limités et lourds dans le jeu». Le prochain match sera certainement plus angoissant mais les Constantinois promettent qu'ils seront au rendez-vous ce mercredi, certains ayant même commencé à parler des préparatifs pour le déplacement au Soudan.