Autant il est remonté contre les Egyptiens qu'il a côtoyés durant deux saisons (95-97) passées au Zamalek, dont il a été le vrai fer de lance, autant il est comblé de joie suite à la qualification de l'équipe algérienne au mondial sud-africain. Lui, c'est Kamel Kaci-Saïd, l'ancien «Vert» dont l'émotion et le bonheur se font sentir et de loin. Que pense-t-il de la victoire algérienne face aux Egyptiens ? «C'est une qualification historique au Mondial. Absents depuis 24 ans, et aux deux précédentes CAN, nos valeureux représentants ont réussi cette fois, d'une pierre deux coups. Ils seront présents en Angola et en Afrique du Sud. C'est indéniablement la meilleure équipe du groupe, celle qui a de loin réalisé le meilleur parcours, qui a décroché la double timbale. A Khartoum notamment, notre équipe nationale qui a été sauvagement agressée au Caire et durant tout son séjour au Caire et subi une pression d'une très rare violence, a évolué avec une bien meilleure récupération que l'équipe adverse. C'est ce qui a, à mon humble, avis fait la différence. La présence en force du valeureux public algérien a été l'autre facteur déterminant des Verts». Au sujet du comportement ordurier au Caire des Egyptiens, Kamel Kaci Saïd ne s'empêchera pas de dire : «les Egyptiens, connus pour leur chauvinisme outrancier, ont cette fois dépassé les limites. J'étais fier de porter les couleurs du Zamalek. Désormais, je regrette de l'avoir fait. Leur choix pour le Soudan leur a finalement été fatal. La consécration algérienne les empêchera de dormir durant des mois». Concernant la participation des «Verts» à la prochaine CAN qui aura lieu en Angola, le frère cadet de Mohamed, l'autre ancienne figure de proue de l'équipe algérienne mondialiste (Mexico 86) tiendra à préciser que «le groupe dans lequel figure l'EN, est réellement difficile et qu'il va falloir gérer match par match. La CAN pourrait servir aux nôtres de tremplin pour le mondial sud-africain».