Les noms féminins étaient privilégiés par les Grecs et les Romains de l'antiquité pour baptiser leurs bateaux. Ces derniers considéraient les embarcations comme étant des fiancées des dieux de la mer Les noms féminins étaient privilégiés par les Grecs et les Romains de l'antiquité pour baptiser leurs bateaux. Ces derniers considéraient les embarcations comme étant des fiancées des dieux de la mer : Neptune et Poséidon. Baptiser son bateau par un nom masculin déplaisaient à ces maîtres des flots et attirait la malchance à bord. Ainsi, un enfant est accueilli favorablement sur un bateau comme étant un porte-bonheur à bord car, prétend-on sa présence apaise la colère de la mer et assure un voyage réussi. Par contre, selon une tradition très répandue encore de nos jours, le lapin est particulièrement redouté des marins. On dit qu'il fait lever les vents contraires et que le simple fait de prononcer ce mot est de mauvais augure. Une coutume ancienne veut qu'avant de lancer les amarres, on jetait une pièce de monnaie à la mer, en guise d'offrande aux esprits des flots, alors que placer sous le grand mat d'un voilier une pièce d'or ou d'argent apporte chance à l'embarcation et à l'équipage. Une belle tradition celle-ci que de donner aux figures de proue les traits de femmes ou la forme de sirènes afin d'apaiser la colère des dieux et d'attirer leur protection. Enfin dans, l'antiquité, dessiner sur les flancs d'un bateau l'œil d'Orus, dieu égyptien des espaces aériens permettait au capitaine de retrouver son chemin et d'éviter les récifs.