C'est aujourd'hui à Cap Town (en Afrique du sud) que se réunira, en session extraordinaire, le comité exécutif de la FIFA. Trois grands dossiers sont au menu de cette rencontre, qui intervient à quarante-huit seulement du tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde. Les membres du comité exécutif se pencheront, ainsi, sur la question des paris illégaux, la main d'Henry et l'arbitrage avant d'aborder la violence et les graves incidents du Caire, lors du match décisif Egypte-Algérie. Pour rappel, le bus des joueurs de l'équipe nationale algérienne avait été attaqué à coups de pierres par les supporteurs égyptiens. Trois joueurs ont été victimes de blessures lors de cette agression, pour le moins que l'on puisse dire lâche. Les images de ce guet-apen, orchestré par de hauts responsables égyptiens, ont fait le tour du monde. Cette agression a suscité l'indignation et la condamnation de l'ensemble des pays du monde, sans doute choqués par les images prises par les correspondants de la chaîne de télévision française «Canal Plus». Toutefois, bien que les incidents du Caire constituent le dossier le plus lourd dans cette session extraordinaire, il ne faut cependant pas s'attendre à des sanctions contre le pays hôte, du moins pas à l'issue de cette réunion extraordinaire. Selon des sources FIFA, «la procédure disciplinaire introduite le 19 novembre est un processus parallèle et indépendant. A moins d'un retournement de situation et d'une prise de conscience, les membres du comité exécutif de la FIFA devraient, ainsi, se contenter de condamner cette agression et la violence en général, en rééditant son engagement à combattre ce phénomène. Le traitement de cette affaire serait donc toujours en cours. La commission de discipline, qui compte parmi ses membre l'Algérien Hamid Hadadj, devrait trancher et rendre son verdict lors de sa prochaine réunion. Un soulagement tout de même pour les Egyptiens. Ces derniers qui risquent gros, jusqu'à deux ans de suspension et une forte amende, pourront disputer la CAN 2010, qui débutera le 11 janvier en Angola. Les manœuvres du président de la Fédération égyptienne Samir Zaher et ses complices au niveau de la CAF, qui ne souhaitaient pas l'absence du double vainqueur de la CAN en Angola, ont fini par payer au détriment du fair-play.