Le directoire du Conseil des lycées d'Algérie (CLA) a organisé hier une conférence intitulée «la réforme du système éducatif : bilan et perspective». «Il est inconcevable d'appliquer une réforme sans les moyens adéquats. Il y a un grand manque d'enseignants et d'établissements scolaires, ce qui a induit une surcharge difficile à gérer», a estimé une enseignante. Pour ce professeur au lycée Emir Abdelkader d'Alger, le manque de concertation et de dialogue a engendré l'échec des réformes du système éducatif. Le choix du thème de cette rencontre-débat n'est pas fortuit selon ses organisateurs. Pour le porte-parole du CLA, Idir Achour, c'est une continuité de la lutte menée par Redouane Osmane, l'ancien leader du CLA décédé le 15 décembre 2007, qui souhaitait « une école publique de qualité et des classes et des programmes non surchargés». Dans cette optique, le CLA a décidé de créer «un observatoire ou un comité de suivi et de consulting pour l'école publique».