Célébrée le 18 décembre de chaque année (depuis 1984), la journée de la police arabe est une halte qui permet aux responsables qui luttent contre toutes formes de criminalité de faire une rétrospection et débattre des moyens à mettre en œuvre pour plus d'efficacité, surtout que les criminels recourent, souvent, à l'utilisation de moyens logistiques ultramodernes. Mondialisation galopante oblige, les pays arabes sont désormais plus que jamais appelés à renforcer davantage la coopération en matière de sécurité pour faire face ensemble aux nouvelles formes du crime organisé transnational qui ne cesse de prendre de l'ampleur ces dernières années. Cette coopération entre les institutions arabe concernées est plus que recommandée, puisque menée en solo contre ce fléau néfaste, la lutte ne donne généralement pas les résultats attendus, les réseaux mafieux ayant souvent des ramifications dans plusieurs pays, difficilement détectables. Ainsi, l'échange d'informations et de concertation s'avère nécessaire. Et l'Algérie, qui a mené une lutte sans merci aux terroristes sans qu'elle n'ait bénéficié d'aucun soutien de quelque pays que ce soit, a pris conscience de l'apport de la politique de coopération dans le domaine sécuritaire avec les pays arabes notamment. Raison pour laquelle elle a œuvré depuis des années pour le renforcement de celle-ci. C'est dire que dans le cadre de la lutte contre la criminalité, notre pays a orienté sa stratégie vers la consolidation de la coopération interservices et la coopération internationale. Dans ce cadre, d'ailleurs, Ali Tounsi, Directeur général de la Sûreté nationale, avait mis en exergue, à l'occasion de la célébration de la journée de la police arabe (en 2008), la nécessité d'asseoir les règles d'une coopération sécuritaire arabe efficiente pour lutter contre toutes les formes de criminalité, en particulier le crime organisé transfrontalier et les nouveaux crimes. Car, avait-il précisé à cette occasion, les moyens, la force et les efforts individuels des pays sont insuffisants pour faire face à cette forme de criminalité, d'où la nécessité d'un «travail sécuritaire arabe commun». Le même responsable a souligné également l'importance d'une coordination renforcée entre les responsables arabes de la police et de la sûreté, puisque « la force, les moyens et les efforts individuels des pays sont insuffisants pour faire face à cette forme de criminalité, d'où la nécessité d'un travail sécuritaire arabe commun, en plus d'une coordination renforcée entre les responsables arabes de la police et de la sûreté». Pour rappel, depuis la réunion des Directions de la sûreté arabe, lors du congrès organisé le 18 décembre 1972 aux Emirats arabes unis, la coopération arabe dans le domaine sécuritaire a connu une avancée considérable, grâce notamment à l'efficience des ministres et des hauts responsables de la police arabe. Ces rencontres ont permis la mise en place de politiques dans le domaine de la lutte contre le crime sous toutes ses formes et ont de nouvelles stratégies et des plans d'action, aujourd'hui devenus une assise de travail policier arabe. Par ailleurs, sans sécurité point de développement social, politique et économique. La cérémonie de la célébration de cette journée est prévue aujourd'hui à l'Ecole supérieure de police d'Alger.