Le DG des Impôts a déclaré, hier, que la société de téléphonie mobile Orascom est «une entreprise comme toutes les autres» par rapport à ses obligations fiscales. En un mot, celle-ci doit payer ses impôts que l'administration algérienne a fixés à près de 590 millions de dollars. La société égyptienne avait fait part d'un «recours» contre cette taxation, tout en payant les 20% du montant préalable, comme le prévoit la réglementation fiscale. La fiscalité connaît de bons résultats puisqu'«elle a augmenté de 25% cette année atteignant un niveau de collecte de 1000 milliards DA» à fin novembre 2009. M. Raouya qui s'est étalé sur les diverses mesures a aussi évité de débattre de l'évasion fiscale en Algérie, qui «n'est pas le propre à notre pays», dira-t-il. La direction qui a décidé de privilégier «la politique de la carotte plutôt que le bâton», mise sur les allégements de la pression introduits en faveur du contribuable qui «devra en diminuer la prégnance». Quant à la mise en place d'un impôt sur les grosses fortunes en Algérie, le DG des Impôts pense que celui-ci a «son équivalent», il s'agit de l'impôt sur le patrimoine qui n'embrasse pas, il est vrai, tous les signes de richesse tel l'immobilier, en raison, justifie -t-il, «de l' absence de statistiques, de titre, de cadastre… ».