L'année 2010 ne semble pas déroger à la règle. Elle prolonge l'effort des années précédentes pour affaiblir davantage ceux qui sont demeurés sourds à l'appel de la réconciliation avec leur société. En sa première semaine, la lutte antiterroriste a déjà enregistré des succès en Kabylie. Il ne se passe presque pas un jour sans qu'un réseau de soutien ne soit démantelé ou qu'une action mette fin aux agissements d'éléments armés. L'offensive n'a pas connu de trêve même si elle s'apparente de plus en plus à un ultime nettoyage. Les forces de sécurité et les patriotes sont toujours sur le qui-vive pour contrecarrer le terrorisme. Dans nos montages, aucun répit n'est laissé à ceux qui désespérément tentent de déstabiliser le pays. Ils sont acculés dans leurs derniers retranchements et poursuivis sans relâche. Le dispositif mis en place est maintenu et adapté en fonction de l'évolution de la situation. Ceux qui jettent le doute sur la volonté de déraciner ce mal qui a commis beaucoup de dégâts se trompent lourdement. La lutte contre le terrorisme ne se contente pas d'intentions non suivies d'effets. C'est un combat réel et non virtuel qui se paye en vies humaines. C'est un engagement total sur le terrain où des jeunes se sacrifient. L'Algérie ne combat pas le terrorisme du bout des lèvres et ne tient pas un double langage. L'action armée ne relève plus de l'expression politique et à ce titre, elle n'est plus amadouée mais frontalement combattue. Depuis son apparition au début des années 90, le terrorisme a vainement cherché à remettre en cause la marche de l'Algérie vers le progrès et la quiétude. Il a depuis connu un reflux considérable au point de vivre ses derniers soubresauts. La politique de réconciliation et de rahma y a beaucoup contribué. Certes, le processus couronné par la mise en place d'institutions politiques a coupé l'herbe sous les pieds des promoteurs et sponsors du terrorisme. Des soldats et des policiers ont été fauchés parfois à la fleur de l'âge. La lutte antiterroriste n'est pas qu'affaire de mots. Ceux qui sont en charge de l'appliquer ne comptent pas abdiquer mais aller au bout d'un chemin parsemé d'actes concrets et non de simple verbiage.