Le représentant du cabinet Lefèvre Pelletier et Associés a estimé hier que le PPP, partenariat public- privé, est un outil aujourd'hui mondialement connu quoique «complexe». Il permet d'obtenir des délais rapides et une optimisation financière dans la conduite des projets, avance-t-il. Cependant, si la philosophie est la même, la démarche «diffère d'un pays à un autre que l'on soit en France, en Algérie ou en Côte d'Ivoire», poursuit notre expert. A titre d'exemple, si le montage peut aller selon la forme des apports 50-50, ce qui est le maximum, 60-40 ou encore 70-30, (le cas des projets de dessalement en Algérie), la crise a fait que certains en France n'ont exigé que 5% de fonds en «raison de la crise» qui rend difficile la mobilisation des fonds. C'est une situation «appelée à disparaître», rassure-t-il, il faut que le bénéficiaire du projet apporte réellement des fonds qui puissent servir de garantie dans le maintien du projet.