Fort d'un staff de 140 avocats, LPA est l'un des premiers cabinets de France. L'étape actuelle de réformes économiques en profondeur et de privatisations nécessite une assistance juridique des plus pointues. Une action qui épaulera certainement les opérateurs économiques et les pouvoirs publics dans leur passage à l'économie de marché. Cette option n'a pas échappé au cabinet d'avocats d'affaires français, Lefèvre Pelletier et associés (LPA), qui vient d'ouvrir un bureau à Alger, où il envisage de créer un institut du droit des affaires. Fort d'un staff de 140 avocats, LPA est l'un des premiers cabinets de France: 10e cabinet d'avocats d'affaires avec deux bureaux à Hong Kong et à Canton. Philippe Pelletier, associé senior au cabinet et membre de l'équipe Maghreb à Paris, a expliqué mercredi dernier au cours d'un point de presse que cette idée a été exposée lors de la récente visite d'Etat du président Sarkozy en Algérie. «Les ministres de l'Economie algérien et français ont très vite approuvé l'idée et nous ont chargés de concrétiser ce projet», a indiqué Pelletier. Cet avocat, auteur d'un rapport réalisé en 2006 sur «l'organisation de la profession d'évaluateur immobilier», a précisé que cet institut est le «fruit d'un futur partenariat algéro-français». Il doit permettre «une meilleure visibilité du droit algérien et apporter une contribution à son évolution». Dans la perspective de créer une «synergie commune de travail», Philippe Pelletier et ses proches collaborateurs ont parlé de la stratégie de développement du groupe et du bureau d'Alger, opérationnel depuis juin dernier. Vincent Lunel, avocat spécialisé en fusions et acquisitions, a estimé que cette structure algéroise représente «un événement clé dans le développement du groupe». Le cabinet estime que «le développement économique de l'Algérie est aujourd'hui particulièrement actif. Le pays offre de nouvelles perspectives grâce à la modernisation de son environnement bancaire et à l'évolution de son droit des affaires». Toujours selon le cabinet, «il existe en Algérie, une véritable volonté politique de faire aboutir les réformes engagées dans les secteurs bancaires et financiers. Le développement économique dans cette région va croissant et laisse une place de plus en plus importante aux activités internationales. Ces entreprises locales ou étrangères, fonctionnant sur les standards internationaux, exigent de plus en plus de se faire accompagner par des cabinets d'avocats», souligne encore le cabinet LPA. LPA ambitionne de répondre à un «besoin d'équipes et de compétences aux standards mondiaux sur place qui apporteront leurs expériences en matière de conseils juridiques» à une clientèle composée d'entreprises françaises implantées en Algérie et de clients algériens investissant en France ou vice-versa. De nombreuses opérations ont été réalisées dans ce cadre, indique-t-on. Les créneaux investis sont, notamment l'administration ou les institutions gouvernementales, les banques, la finance, les assurances, l'énergie, l'immobilier, l'industrie pharmaceutique, les infrastructures et les Ntic.