Photo : Mahdi I. Le projet «Paper Med», dédié à l'industrie mécanique du secteur du papier, permettra le développement du partenariat industriel et surtout le transfert de technologies et de la sous-traitance entre les hommes d'affaires italiens et les opérateurs économiques algériens. C'est de l'avis de l'ambassadeur d'Italie à Alger, Giampaolo Cantini, exprimé lors de la rencontre qui a réuni une centaine d'entrepreneurs italiens et maghrébins. La coopération algéro-italienne en matière d'industrie papetière a été mise en avant par le diplomate dans la mesure où le plus important est de développer les relations de partenariat entre les PME des deux rives du bassin de la Méditerranée. «Durant le premier semestre 2009, l'Algérie a importé, dans le secteur du papier, des produits évalués à plus de 15 millions d'euros, soit plus de 3% par rapport à la même période de l'année 2008», a-t-il souligné. Concernant les exportations italiennes vers l'Algérie en matière de papier, ce pays a commercialisé pour plus de 27 millions d'euros en 2008, contre 25 millions en 2007, soit une augmentation de l'ordre de 7,2%. Au sujet des machines mécaniques, M. Cantini a affirmé que l'Algérie a importé des appareils pour un montant de 923 millions d'euros en 2008, contre 587 millions d'euros en 2007, soit une hausse de 57%». Selon le président de la CGOEA, Habib Yousfi, il est important de booster les relations de coopération entre les entreprises des deux pays, dans le domaine des PME notamment. Le président de la CGOEA soutient, par ailleurs, que l'Algérie recèle d'immenses possibilités et d'opportunités de coopération sachant que la CGOEA est prête à dynamiser le partenariat et établir des relations plus importantes, notamment avec les éventuels investissements des opérateurs économiques italiens, pouvant ainsi aboutir à un partenariat gagnant-gagnant. Il précisé que «l'environnement législatif pourrait paraître extrêmement difficile pour les investisseurs italiens, mais nous vous aiderons dans cette activité pour aplanir ensemble les difficultés qu'ils peuvent rencontrer». En mettant l'accent «sur la nécessité de baliser les différentes opportunités de partenariat et le transfert de technologie», Yousfi a mis en relief «la détermination des investisseurs italiens à s'intéresser à une industrie papetière algérienne abandonnée depuis très longtemps».