La cité d'Athènes si prestigieuse dans l'Antiquité par ses philosophes, érudits, théoriciens et penseurs réservait aux femmes un sort de sous citoyennes. En effet, les garçons étaient orientés vers des études, philosophie, mathématiques et autres connaissances, alors que la fille était éduquée pour être une bonne épouse et cela dès son jeune âge. Dès 12 ans, elle pouvait être mariée par ses parents sans qu'elle n'ait à émettre une quelconque opposition à un homme ayant le double de son âge. Les livres sur cette époque antique révèlent que l'athénienne était soumise à l'autorité du père puis du mari une fois établie. En ce qui concerne le mariage, c'était un contrat établi à l'avance entre le père et le futur époux. Le mariage étant une obligation de citoyen, l'homme devait se marier par devoir. Quand l'union était en voie de réalisation le fiancé recevait une dot des parents de la jeune fille puis conduisait cette dernière dans sa maison après une cérémonie religieuse. La soumission était poussée jusqu'à l'observance des rites. En effet, si la belle famille respectait un autre culte religieux que celui de ses parents, la jeune fille adoptait les nouveaux dieux que ceux de ses ancêtres. Eternelle mineure dans une cité-Etat qui a influé sur l'Occident, la jeune Athénienne ne pouvait pas sortir de chez elle autrement qu'en la présence de son père, une fois mariée qu'accompagnée de son mari. Elle ne pouvait être héritière des biens une fois l'époux décédé et si le destin ne lui octroyait pas d'enfants après des années de mariage elle était littéralement renvoyée dans sa famille sans qu'elle ait été avertie ...