Ambitieux, Enzo Pietropaoli compose des textes pour la musique, le cinéma, le théâtre et même la danse. Son intérêt se tourne essentiellement vers l'improvisation à laquelle il associe la composition pour exprimer différents sentiments. Parlez-nous de votre parcours artistique… Dans le jazz, les musiciens évoluent dans plusieurs formations, c'est-à-dire nous jouons en solo, duo, trio, quartet, quintet ou plus. LTrio de Rome existe depuis trente cinq ans. J'ai débuté très jeune dans le domaine de la musique. Puis au fil du temps, j'ai découvert le jazz et j'en suis tombé amoureux. A vrai dire, je jouais un peu partout, histoire d'arrondir les fins de mois. Puis, j'ai commencé à composer tout d'abord pour le cinéma, le théâtre. Dans le jazz, ce qui est important c'est la liberté de jouer et d'improviser sur scène, comment cette libération se traduit-elle dans votre interprétation ? Avec Trio de Rome, on a des repères, on ne joue jamais deux concerts de la même façon. La musique est assez ouverte, on adore créer, discutailler, écouter, observer mais jamais imiter. Quelle est la situation du jazz en Italie ? En ce moment, le champ de la musique jazz connaît un engouement en Italie. Il y a plus de manifestations et d'événements culturels qui accordent de l'intérêt à ce genre de musique. Le jazz s'est développé en Italie, il y a 20 ans et il n'est plus considéré comme étant une musique désuète, dépassée et surtout peu lucrative. Un mot sur votre visite à Alger… Je tiens à préciser que c'est ma seconde visite à Alger. Un très beau pays. Des gens aimables et courtois. J'ai adoré la visite de la Casbah, un véritable chef-d'œuvre. Mais je regrette que le séjour soit de courte durée Des projets en perspective ? Nous avons fait sortir au printemps dernier un album «Trenta tre» au label «Universal». Nous ambitionnons de composer un morceau original pour le cinéma.