Photo: Fouad S. L'Agence nationale du patrimoine minier a réussi à placer 30 sites sur les 66 proposés lors de l'adjudication de janvier 2010 et relative aux substances argiles, calcaires, agrégats et cette opération a rapporté plus de 290 millions DA au Trésor. C'est une «bonne moyenne», dira M. Abdelkader Benyoub, le PDG de l'ANPM, à l'issue de l'ouverture des plis. Pour le patron de l'Agence qui se fixe un programme de quatre adjudications par an, ce sont de bons résultats quand «on arrive à placer 50% des titres mis en compétition». La mise en application de la loi minière a permis une bonne valorisation du patrimoine national et «la satisfaction des besoins de l'économie nationale en matériaux de construction». Ainsi, des appels à manifestation d'intérêt ont été lancés récemment, à part, pour susciter des investissements dans le domaine du ciment qui accuse un déficit. «Les plis seront ouverts le 15 mars prochain», dira M. Benyoub qui précise qu'on a choisi les entreprises «capables d'accompagner ce type de projet, par leur solidité financière et leurs connaissances.» L'ANPM aura à identifier prochainement d'autres sites et ce pour pouvoir «répondre aux besoins du programme quinquennal 2010-2014», nous a déclaré M. Benyoub. D'autre part, l'agence diversifie son plan de valorisation des ressources naturelles du sous-sol algérien. Elle a ainsi prévu de développer, rappelle encore M. Benyoub, «l'exploration et l'exploitation de substances métalliques» comme l'or et l'uranium qui «sont actuellement bien cotées sur le marché international», dira-t-il. Il faudra attendre le 5 mai prochain lors de l'ouverture des plis pour connaître les premières offres techniques et en juin pour les offres financières. En tous les cas, si l'on se fie aux résultats de 2009, on peut s'estimer satisfaits. L'ANPM a assuré sur un total de «quatre adjudications et des recettes estimées à plus de 2 milliards 133 millions DA». Et c'est «une très bonne tendance», dira le responsable de l'agence minière. Lors de la dernière adjudication, celle-ci s'est distinguée par l'application des dernières mesures, notamment l'article 4 bis portant code des investissements qui oblige aux opérateurs étrangers de céder les 51% du capital à un opérateur national résident. Des adjudicataires égyptienS, turcS ont été de ce fait disqualifiés au même titre que la joint-venture entre la Spa algérienne Cosider et le groupe français Lafarge, qui n'a pas respecté cette disposition.