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MARCHÉ DE L'AUTOMOBILE DE TIDJELABINE : Le crédit est mort… les prix flambent
Publié dans Horizons le 13 - 08 - 2009

Photo : Slimene S.A La suppression des crédits à la consommation, notamment celui relatif aux véhicules neufs, contraint de nombreux potentiels «acheteurs» à se rabattre sur les marchés d'occasion.
Tidjelabine, anciennement «Belle fontaine», est l'une des destinations prisées pour la vente et l'achat d'automobile. Cette petite ville située sur la RN5 entre Boudouaou et Thenia, n'est qu'à 4 km de la ville de Boumerdès. Son marché de voitures (jeudi matin) est le plus célèbre au centre du pays. Dans la matinée ensoleillée d'hier (jeudi), une forte circulation sur l'autoroute entre Thénia et Alger. Chose évidente pour une journée de marché. Les piétons sont pressés de se rendre au souk. Dès l'entrée du marché, face au parking gardé, de très belles voitures de luxe, immatriculées dans toutes les wilayas, et même de l'étranger, nous accueillent. La majorité des personnes intéressées par l'achat des voitures s'empressent vers le haut du marché, là où sont exposées les petites cylindrées.
Sur les lieux, Rachid, enseignant de son état, est très séduit par une Citroën «C3» année 2003 : «J'avais entamé les démarches pour obtenir un véhicule par facilité de paiement, et voilà que les banques ne peuvent plus octroyer des crédits aux particuliers, je suis contraint de voir le marché d'occasion». Le prix exigé par le vendeur, 480 000 DA, n'arrange pas Rachid : « C'est une belle voiture mais trop chère, elle faisait moins de quelque 100 000 DA il y a deux mois de ça », lâche-t-il. Yasmina, jeune cadre, venue de Bous Ismail, accompagnée de ses deux frères, est très intéressée par les petites voitures de Peugeot : «Cela fait trois semaines que je viens mais je n'ai pas encore trouvé ce qui me convient». La Peugeot 206 (année 2007), la voiture pour laquelle elle a opté, est proposée à 620 000 DA, alors qu'à sa sortie de chez le concessionnaire, elle a été vendue à quelque 670 000 DA. Yasmina brûle d'envie de l'acheter, ses frères lui demandent de ne pas le montrer et d'attendre «la fin du souk».
«Au secours», crie à haute voix Mohamed, cet habitué des lieux : «Les prix flambent. Il n'y a pas longtemps, la voiture d'occasion représentait une bouffée d'oxygène pour les petites bourses», témoigne-t-il.
Quant à la voiture la plus courtisée par les jeunes, la Clio Campus, son prix oscille entre 1 000 000 DA et 1 050 000 DA, alors que neuve, chez le concessionnaire, elle coûtait 1 200 000 DA. « Le prix est exorbitant, je préfère, dans ce cas, l'acheter chez le concessionnaire directement. Ces gens profitent de la nouvelle mesure prise par le gouvernement pour «incendier» le marché d'occasion, confie Mourad, un commerçant d'Azeffoune.
Selon Amirouche, ingénieur de formation reconverti en revendeur de voitures, «depuis la promulgation de la LFC, le dernier des véhicules a augmenté d'au mois 5 millions de centimes ».
«Je suis venu vendre ma Fiat Palio (année 2007), je l'avais achetée à 765 000 DA, je la revends à 650 000 DA», nous déclare Rachid, enseignant à Hussein Dey. «Je fréquente ce souk depuis trois semaines, la dernière fois, un client intéressé par l'achat de ma voiture a proposé 550 000 DA. Ce matin, la première proposition que j'ai reçue est de 610 000 DA». Il ne compte pas céder sa voiture à moins de 650 000 DA car à son avis, le marché connaîtra une flambée, comme celle qui a suivi la fameuse loi qui interdisait l'importation des voitures de moins de trois ans.
Nous continuons notre visite, il est 8h30, des transactions sont déjà bouclées. De loin, nous apercevons une foule rassemblée autour d'une Maruti. Cette petite voiture, devenue en quelques années le symbole des petites couches, coûte cher ce matin à Tidjelabine. son prix est de 500 000 DA.
Pour Naïm, jeune fonctionnaire : «La voiture est hors de prix, il ne nous reste plus rien». Naïm ne désespère pas pour autant, il va, cette fois-ci, «tester» une Peugeot 205, année 1988, le prix de départ est de 290 000 DA. «Je comprends plus rien, cette ferraille est proposée à ce prix-là!», s'insurge-t-il. La grande surprise ne se fait pas attendre, puisque la légendaire 4L est vendue à 200 000 DA. «Fais démarrer ta voiture, on dégage d'ici», demande, nerveusement,Naïm à son copain.
Il est midi trente, nous laissons le marché derrière nous et l'inquiétude de nos interlocuteurs qui ont du mal à se situer : «Voiture neuve ou d'occas… ? ».


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