Ancien champion d'Afrique professionnel des lourds. Il s‘est bâti un élogieux palmarès qu'il aurait aimé orner davantage avec par exemple un championnat du monde auquel il tenait totalement et pour lequel il n'a pas eu le soutien qu'il fallait. Merzak Dahmouche (né en 1961 à Alger) restera le poids lourd le plus «imposant» de la boxe algérienne. Plusieurs fois champion d'Algérie, et champion d'Afrique professionnel, l'enfant terrible de Bab El-Oued, licencié en MCA, a toujours gardé malgré les vicissitudes de la discipline, un moral à toute épreuve et un appétit boulimique. Constamment gonflé à bloc et équipé d'une réelle «carapace» qui lui permet de résister à tous les «coups», Merzak Dahmouche qui compte plus de 100 combats chez les amateurs et douze autres chez les professionnels (tous gagnés avant la limite), a continué à boxer à titre officiel jusqu'à l'âge de 45 ans et était même prêt à disputer un championnat du monde. «J'aurais pu malgré mon âge crânement jouer ma chance. A 45 ans, Foreman est bel et bien revenu et de manière impressionnante à la compétition mondiale». Loin d‘être styliste, Merzak qui conduisait lui- même sa carrière, affichait une grande ardeur sur le ring. Cogneur (l'on l'appelait le «destructeur»), il faisait preuve d'une formidable détermination. Il faisait trembler ses adversaires au point où ces derniers, réellement terrorisés par la réputation de leur adversaire faisaient tout pour éviter de croiser les gants avec lui. Dans sa vie de tous les jours, Merzak Dahmouche reste, malgré la fermeté du caractère, sociable et très sympa.