Pour Mme Susan Burk, l'histoire de la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis est excellente. «Les Etats-Unis d'Amérique appuient le programme de développement de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques mené par l'Algérie ». Cette déclaration a été faite hier par Susan F. Burk, représentante spéciale du président américain Barack Obama pour la non-prolifération nucléaire, lors d'une conférence de presse tenue à l'ambassade des Etats-Unis. D'emblée, la conférencière a relevé que l'histoire de la coopération entre les deux pays, qui entretiennent des relations fructueuses, est excellente, avant de rappeler la convention de jumelage entre laboratoires d'expérimentation nucléaire algérien et américain. En visite de trois jours dans notre pays dans le cadre de la préparation d'une conférence prévue en mai prochain à New York sur le désarmement, la représentante spéciale du président Obama pour la non-prolifération nucléaire a affirmé que cette visite est une occasion au cours de laquelle elle discutera des différentes questions liées au traité de non-prolifération (TNP) et travailler ensemble afin de le renforcer. Dans le même registre, elle a indiqué que « l'Algérie joue un rôle de leader en matière de diplomatie multilatérale », avant d'ajouter que notre pays « est un partenaire très important avec qui nous espérons travailler en étroite collaboration pour faire progresser tous nos engagements dans le cadre du traité de non-prolifération». La représentante spéciale du président américain a salué le rôle qu'a joué l'Algérie lors de la conférence sur le désarmement qui s'est tenue à Genève qu'elle a qualifié d'ailleurs « d'efficace ». En outre, la conférencière dit avoir rencontré une délégation interministérielle composée de responsables du ministère des Affaires étrangères, du Commissariat national à l'Energie atomique et du ministère de l'Energie et des Mines. La même voix a expliqué avoir exposé le programme et la vision des responsables américains en matière de désarmement et toutes les questions liées à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, tout en qualifiant de « très fructueuses » les consultations avec la partie algérienne. Par ailleurs, les entretiens ont porté aussi sur les dispositions du TNP ainsi que sur la promotion de l'accès de tous les Etats aux avantages qu'offre l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. S'agissant du renforcement du TNP, Mme Burk a estimé que les deux pays « sont sur la même longueur d'onde». La coopération dans le domaine du nucléaire civil entre les deux pays, faut-il le souligner, ne date pas d'hier. En 2007, un accord de coopération a été signé à Alger. La coopération bilatérale concerne notamment la formation, l'assistance technique et le lancement de projets en association.