Hier matin à Alger. Un petit enfant de 9 ans a été la première victime, collatérale, de la grève dans l'Education. «Renvoyé» par l'établissement où il est inscrit, pour cause de débrayage syndical, le gamin, suite à une chute, a eu «droit» à une double fracture au niveau du bras. Cet incident vient relancer le débat sur la responsabilité de l'école envers l'élève. Depuis un certain temps, à la moindre «cessation» d'activité des enseignants, les enfants sont systématiquement mis à la rue. L'Ecole n'a-t-elle pas la responsabilité de garder l'enfant et (ou) d'informer les parents ? A quoi servent les adjoints de l'Education, si ce n'est à «parer» à ces situations ? Il est important de savoir que l'école de la rue regorge de dangers. Et, que «celui qui ouvre une porte d'école ferme celle d'une prison»…