Une situation désastreuse. C'est le moins que l'on puisse dire du terrain du stade du 5- Juillet. Durant la rencontre amicale Algérie-Serbie, on a constaté de très près le piteux état dans lequel se trouvait le rectangle vert du complexe olympique, annoncé auparavant refait selon les normes européennes. Un gazon en démesure presque totale, avec plusieurs trous. Ce qui n'a pas facilité la tâche des vingt- deux acteurs, qui ont manifesté leur désarroi après avoir évolué sur un jardin, où le cuir n'arrêtait pas de rebondir même quand il s'agissait de combinaisons courtes. Ce fut la réalité amère d'une pelouse qui a nécessité presque deux ans de travaux, en plus de l'allégement du nombre de matches qu'elle abrite cette saison. Alors que dans les meilleurs stades d'Europe, on joue un nombre incalculable de matches, même ceux de rugby, sans que l'herbe ne soit aussi affectée que celle du 5-Juillet. Cette dernière atteint le sommet de la médiocrité quand le déluge l'inonde. Alors qu'il a été annoncé que les Algériens ne verront plus une pelouse boueuse, ou transformée en une piscine. Espérons que cette dernière tiendra jusqu'à la fin de l'exercice 2009/2010. Pour la saison prochaine, il faudra s'attendre à des modifications pour sauver le terrain et éviter qu'un nouvel épisode de fermeture se reproduise.