Le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M. Mohamed Mansouri, a affirmé, hier à Alger qu'il n'existe pas de «rupture», ni de «rareté», dans l'approvisionnement des structures hospitalières en médicaments. M. Mansouri a démenti les informations publiées par certains journaux nationaux ces derniers jours, faisant état de «rareté» des médicaments dans les structures hospitalières. Il a imputé la «polémique» autour de cette question à certains «laboratoires qui essaient d'écouler leurs produits sans respecter les lois algériennes». Il a également expliqué que «certains laboratoires qui produisent les molécules mères et qui ne sont pas encore tombées dans le marché public» profitent de certaines situations pour vendre leurs produits. «Nous avons reçu des instructions pour répondre à toutes les demandes et à toutes les maladies, dont celles orphelines (rares)», a-t-il souligné lors d'une conférence de presse animé au siège de son institution. Le DG de la PCH a déploré, dans le même contexte, l'attitude de certains laboratoires activant en Algérie qui tentent de la transformer en «terrain d'essais», insistant sur le fait que «la PCH est une institution qui a les mains libres pour répondre à toutes les demandes hospitalières tout en respectant les deniers publics». Il a, dans ce sens, précisé que son institution peut «répondre aux demandes des hôpitaux jusqu'à mars 2010», et ce, grâce à son stock équivalant à «14 milliards de dinars». Par ailleurs, M. Mansouri a imputé la rupture de certaines classes thérapeutiques aux «laboratoire étrangers qui ont délocalisé leurs usines et n'ont pas pu honorer leurs engagements».