Sale temps pour le commerce improvisé et anarchique qui a l'habitude de fleurir à chaque début du mois sacré. Sale temps pour le commerce improvisé et anarchique qui a l'habitude de fleurir à chaque début du mois sacré. Après les sévères contrôles des services de l'hygiène faits dans plusieurs coins de la ville et ce depuis plusieurs semaines, c'est maintenant au tour des commerçants qui s'essayent à la Zlabia au cours du mois de Ramadhan, d'être sous la menace de sanctions de fermetures et d'amendes. C'est du moins ce que prétend la direction du commerce de Constantine, qui a décidé cette année de bousculer cette activité très juteuse pour bon nombre de commerçants, mais qui représente un danger pour la santé du consommateur. En fait, chaque année c'est le même rituel. Des propriétaires de taxiphones, de kiosques ou de restaurants se mettent à vendre de la Zlabia et Kalb E'louz. Ils emploient souvent une main d'œuvre non qualifiée mais surtout aucune norme d'hygiène n'est respectée. D'autre part, les services de la direction du commerce envisagent aussi de contrôler régulièrement les vendeurs de Zlabia, agréés et qui travaillent toute l'année pour, dit-on, lutter contre les fraudes et vérifier la qualité des produits. Enfin, la vraie bataille de la direction du commerce sera celle de maintenir les prix des produits de base à leur niveau habituel, pour cela, la direction n'a guère le choix que de contrôler et de sanctionner les fraudeurs.