Photo : Slimene SA. Le deuxième trimestre tire à sa fin. Compte tenu de la programmation du match de l'équipe nationale le 13 juin, le ministère de l'Education procédera incessamment aux changements des dates des examens, prévus initialement le 13 juin pour le Bac, le 9 du même mois pour l'examen d'entrée en première année moyenne et le 7 pour les épreuves du BEM. «Les dates exactes seront communiquées le moment venu », nous confirme-t-on au niveau du ministère de l'Education. Mais en attendant, les enseignants, les élèves et même les parents d'élèves sont dans l'expectative. Et l'angoisse est plus ressentie chez les élèves de terminale d'autant plus que les deux premiers trimestres de l'année scolaire ont été des plus perturbés, depuis les longs débrayages cycliques paralysant les établissements scolaires de septembre 2003 jusqu'au début de l'année 2004. Le ministre a déclaré récemment que les épreuves du Bac auront lieu soit le 7 ou le 13 juin, laissant ainsi les concernés dans l'incertitude. Ces derniers estiment qu'il est temps de se fixer sur toutes les échéances. Les parents d'élèves jugent opportun l'annonce des dates exactes des examens. «Si le ministère décide d'avancer la date des épreuves du Bac, il sera dans l'obligation de revoir celle de l'examen d'entrée en première année moyenne et celle du BEM», nous confie une enseignante dans un lycée à Alger.. « Il est temps de décider et annoncer les nouvelles dates ne serait-ce que pour nous fixer sur la méthode de travail la plus appropriée à adopter d'ici la fin mai, date de la rencontre du ministre avec les directeurs de l'éducation et la commission nationale chargée de l'évaluation de l'avancement des programmes ». C'est l'avis des enseignants. Ils se disent « fatigués » par les débrayages ayant fortement perturbé le rythme de travail de toute l'institution éducative, les élèves en premier lieu, engendrant ainsi un retard de trois à quatre semaines dans la majorité des établissements scolaires –tous paliers confondus- Certains enseignants ayant adhéré aux derniers débrayages, s'estiment désorientés. Quelles que soient les mesures prises par le département de Benbouzid, ils reconnaissent, d'emblée, ne pas pouvoir parvenir à rattraper tout ce qui a été raté durant les deux derniers longs débrayages. Les enseignants attestent que quel que soit le volume horaire consacré au rattrapage, il s'avère insuffisant devant tous les retards cumulés. Les syndicats ayant appelé à la grève n'ont proposé aucune alternative. Certains proviseurs ont recommandé à leurs enseignants de s'organiser pour donner des cours de rattrapage. M. Benbouzid a déclaré la semaine passée la possibilité de consacrer la première semaine des vacances de printemps ou la journée du samedi. Le choix est laissé aux établissements scolaires.