Le ministre de la Santé, Saïd Barkat, a réitéré jeudi à Alger son appel au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et au Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) à mettre un terme à leur grève, tout en affirmant que « le dialogue sera maintenu afin de trouver des solutions aux problèmes ». Le ministre a également noté que certaines des revendications ont été satisfaites dont le statut particulier. « Il reste des problèmes qu'on ne peut régler car illogiques, principalement celui relatif à l'octroi des logements d'astreintes installés à l'intérieur même des établissements sanitaires », a indiqué le ministre tout en s'élevant contre la poursuite de la grève qui « prend les malades en otages ». Il a prévenu que si les grévistes « campent sur leurs positions et refusent de dialoguer, la décision de la justice, qui a déclaré cette grève illégale, sera appliquée ». De leur côté, les deux syndicats ont affirmé leur attachement au dialogue avec le ministère de la Santé en vue de parvenir à une plate-forme de convergence sur les revendications soumises dont la révision du statut particulier, le régime indemnitaire et le logement de fonction. Ces déclarations interviennent après les réunions de “réconciliation” ayant réuni mercredi la tutelle et le SNPSSP et celle l'ayant réuni jeudi avec le SNPSP. En dépit des négociations de longue haleine engagées avec la tutelle, “aucune avancée concrète n'a été malheureusement enregistrée quant à la prise en charge des revendications notamment le statut particulier”, ont-ils déploré. A cet effet, les présidents des deux syndicats ont décidé de poursuivre le mouvement de grève observé depuis trois mois.