Le festival national de la chanson chaâbi est devenu une tradition. Il en est maintenant à sa 4e édition, son programme débute du 9 au 15 septembre 2009 dans l'antre du Théâtre national algérien, Mahieddine-Bachetarzi (TNA), en plein Ramadhan. Cette édition met l'accent sur l'hommage à des grands maîtres, des piliers du chaâbi à savoir Hadj M'rizek, Ahcen Saïd et Amar El Achab. «Ces hommages sont nécessaires pour faire revivre la flamme de ce genre populaire», précise le commissaire de ce festival, Abdelkader Bendaâmache. C'est sous la lumière éclatante de l'héritage légué par ces maîtres que se déroulera ce festival qui enregistrera la participation de 29 candidats, issus de diverses régions du pays. L'esprit de ce festival, selon M. Bendaâmache, réside dans le fait qu'il sera organisé dans son sens le plus authentique, conservant ces nobles traditions. Cet évènement se produira ainsi loin des sentiers battus, comme le déclare le commissaire du festival. A noter que les candidats doivent obéir à certains critères notament le respect du caractère authentique de ce genre musical populaire. Le candidat doit également respecter le texte de chant dans son intégralité. En troisième lieu, il doit refléter l'essence profonde de l'art du chaâbi. Il faudrait signaler qu'un atelier de formation de trois jours est prévu avant le lancement de ce festival. Cette 4e édition se distingue aussi par des actions de recherche qui donneront foncièrement au chaâbi sa véritable valeur et qui le perpétueront dans le temps pour les générations futures. Il faut rendre hommage ici au travail et à l'action méritoire du commissaire de ce festival, M. Abdelkader Bendaâmache, pour sa manière régulière et intensive afin que le chaâbi reste cette étoile qui brille dans le firmament de notre patrimoine musical.