Il est originaire de Bouhmama près de Khenchela. C'est le caricaturiste attitré du journal Akher Saâ paraissant à Annaba. Ses débuts remontent à son obtention du premier prix au concours national de la caricature qui a eu lieu à la maison de la culture de Béjaïa. D'autres distinctions ont suivi, notamment le troisième prix au concours baptisé «Handhala» via le net à l'occasion du 60e anniversaire de la défaite arabe (sur la question de la Palestine) et qui s'était déroulé en 2008 à Beyrouth. « La caricature sur un journal joue un rôle important car elle séduit le lecteur par sa beauté artistique et ses lignes attirantes. Elle saute au yeux de chacun pour lui transmettre un message sur un sujet d'une façon satirique, mais sévère au lieu de le faire dans un long et monotone discours », nous dit-il. Dans ses dessins, il essaie de s'adresser à toutes les franges des lecteurs en recourant souvent aux bulles du dialogue. L'idée emprunte souvent au symbolisme ou à la caricature muette. Concernant son expérience avec Akher Saâ , il tient à nous dire qu'«il n'existe guère une liberté absolue, même en Occident, et surtout lorsqu'il s'agit de quelques sujets comme l'antisémitisme par exemple ». Elle est relative. « Malgré une réelle marge de liberté par rapport à nos voisins et aux autres pays arabes, on est obligé parfois de marquer le stop ». Il y a, de son point de vue, une seule et unique ligne rouge : les valeurs de la religion. « Je dirais pour faire d'un dessin une merveille, brisez les tabous sans franchir celles-ci : les valeurs de notre religion. J'ai parlé de la marge de liberté accordée par les journaux aux caricaturistes d'une façon globale. et pour ne pas être ingrat avec Akher Saâ, je tiens à préciser que je jouis d'une liberté d'expression, peut-être que cela est dû à l'autocensure que j'exerce sur moi- même en partant du principe de ne plus toucher aux valeurs de la religion et le respect d'autrui.