Photo : HORIZONS. Un cycle de rencontres est entamé depuis quelques jours entre le syndicat de l'Entreprise du port d'Alger et la Fédération des ports pour débattre des préoccupations des travailleurs dont figure notamment le dossier de régularisation des dockers journaliers. Dossier qui constitue, faut-il le dire, le nœud gordien des revendications du syndicat depuis des années. M. Derradji, Sg du syndicat de l'Epal, contacté hier, affirme que « tout va dans le bon sens ». Sans donner plus de détails sur le sujet, il dira qu' « un document lié à la régularisation des journaliers du port, au nombre de 620 sur 1000 dockers y exerçant, vient d'être paraphé entre le syndicat et la fédération ». L'interlocuteur ajoute sur sa lancée que « les propositions formulées dans ce dossier seront présentées bientôt au ministère de tutelle. La création récente de la fédération des ports semble positive car elle servira, entre autres, d'intermédiaire avec les pouvoirs publics ». Le représentant des travailleurs a conclu, par ailleurs, un accord avec la direction de l'entreprise visant l'amélioration des conditions de travail des dockers. L'accord en question stipule une révision à la hausse des primes de panier, de transport et de frais de mission à hauteur de 30%. Outre la revalorisation des indemnités, les deux parties se sont également mises d'accord pour la mise en place d'une commission paritaire qui aura pour principal objectif de débattre des cas des travailleurs journaliers. Sur le même aspect, M. Adel, membre du syndicat, indique que « le plan que nous sommes en train d'élaborer en concertation avec la fédération vise à donner un statut de permanents aux journaliers et qui leur permettra d'avoir un salaire mensuel ordinaire, comme le reste des catégories des travailleurs du port ». En outre, le Sg du syndicat fera savoir que le document en question prévoit également la redynamisation de l'activité portuaire, en baisse depuis le mois d'octobre dernier. M. Derradji souligne à ce propos que le nombre de bateaux dans la rade d'Alger est passé de 30 à 07 en moins de six mois. Le syndicaliste soutient dans la même optique que « l'amélioration des conditions de vie des dockers fait appel nécessairement à redynamiser l'activité portuaire ».