L'Algérie, puissance intéressée par ce conflit qui dure depuis 1975 et pays attachant un intérêt fondamental au principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, accueille, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, «avec un intérêt renouvelé l'adoption de la résolution» et «salue la constance du Conseil de Sécurité dans ses efforts » pour trouver une solution juste et définitive à la question du Sahara occidental à travers l'exercice par le peuple de ce territoire de son droit à l'autodétermination sur la base des principes et objectifs de la Charte des Nations unies et des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU. Elle assure de son soutien le Secrétaire général de l'ONU et son envoyé personnel de sa coopération dans leurs efforts pour le succès des négociations entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario en vue d'une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable qui garantisse l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. Elle rappelle aussi aux Nations unies et au le Haut commissariat aux Droits de l'Homme le devoir de protection des Sahraouis.