Ils sont jeunes, complices, passionnés et surtout innovateurs. Les Djmawi Africa ont su, en peu de temps, se faire une place sur la scène musicale en fusionnant des genres et des styles différents qui véhiculent un même langage, transmis par des rythmes et des airs communs. De ce fait, 15 000 étudiants de Zeralda, Bejaia et d'Ouled Fayet ont vibré aux sons des Djmawi Africa. Les Djmawi Africa fusionnent naturellement les genres et les influences pour partager ces richesses issues des métissages. Après un passage réussi à Bobigny (France) et deux autres concerts donnés à la Sorbonne et de « Yapa » au Sunset Jazz Paris, cette jeune formation talentueuse enchaine avec une méga tournée de 12 dates à travers les campus et les cités universitaires du territoire national. Le 2 mai à Blida, le 10 mai à Tlemcen, le 13 mai à Mostaganem, le 19 mai à Bab Ezzouar. Une autre tournée sur cinq dates est prévue en automne. Créé en 2004, le groupe Djmawi Africa, s'est toujours distingué par le jeu de scène de ses membres et l'éventail d'instruments de musique utilisés, des airs chantés et rythmes exécutés, au cachet universel qui rassemble cultures et civilisations du monde. Un album intitulé « Mama » de dix titres qui abordent le quotidien de la jeunesse algérienne, est la seule production des Djmawi, sortie fin 2007 sur les bacs et vendue déjà à plus de 8.000 exemplaires, en attendant un second album prévu au cours de cette année. Djmawi Africa se veut un groupe de jeunes artistes férus de création, pleins d'énergie et ambitieux qui œuvrent à promouvoir la musique algérienne et contribuer ainsi au dialogue des cultures. Selon une source artistique, le groupe Djmawi Africa dédie cette tournée à la mémoire de la sœur de leur ami Amine Lamari, décédée dernièrement.