Contrairement aux années passées, l'immigration clandestine vers Alicante et Valence a nettement diminué. L'ambassadeur d'Espagne en Algérie, M. Gabriel Busquets, l'a confirmé jeudi dernier en marge de la conférence débat animée à l'APN sur l'accord d'association avec l'UE. Il attribue cette baisse aux restrictions régissant le marché de l'emploi en Espagne et à la coopération en matière de contrôle mené par les deux pays.« Les autorités de ces deux villes espagnoles font état de moins de 50 dossiers d'immigrants clandestins », a précisé M. Busquets. Quant aux corps non identifiés, il a souligné que les autorités espagnoles n'ont pas le droit d'enterrer les victimes repêchées. « Il y a une procédure pour l'identification ensuite pour le rapatriement. La police espagnole prélève des échantillons-pour analyses ADN- sur les corps non identifiés. Ils sont ensuite stockés dans des banques de données. Lorsque les familles revendiquent le rapatriement des leurs, on confirme l'identification et on procède au transfert. Dans les morgues des deux villes, il n'y a pour le moment aucun corps non identifié », a-t-il affirmé rappelant que l'année dernière, six corps ont été identifiées et rapatriés en Algérie. Les corps repêchés dans les eaux territoriales espagnoles sont, généralement, ceux d'Algériens, a-t-il indiqué.