La préparation du 5e conseil d'association, prévu en juin prochain, avance bien et les réunions des hauts fonctionnaires au niveau des divers comités ad hoc et groupes de travail sectoriels se tiennent régulièrement », affirme l'ambassadrice de l'Union européenne (UE) en Algérie, Laura Baeza. Intervenant lors d'une rencontre-débat sur les relations entre l'Algérie et l'UE organisée, jeudi dernier à l'APN, elle rappelle l'objectif de l'accord d'association Algérie-Union européenne, en l'occurrence la création d'une zone de libre-échange (ZLE) prévue en 2017. Citant les différentes actions menées en vue de renforcer les relations entre les deux parties,Mme Baeza précise que « pour l'UE, l'Algérie n'est pas un pays en développement mais un pays en transition économique ». « L'Algérie demeure un voisin d'une importance stratégique et cruciale, un partenaire central dans l'espace euro-méditerranéen et aussi un acteur-clé dans le partenariat de l'UE avec l'Afrique », ajoute-t-elle. Le chef de la délégation de l'UE relève, dans la foulée, « la dynamique constatée » ces dernières années dans les relations entre l'Algérie et l'Union à travers les visites à Alger de quatre commissaires européens et les entretiens que le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a eus à Bruxelles. « Ces rencontres de haut niveau se sont traduites par l'adoption et la mise en œuvre de la feuille de route d'accompagnement de l'Accord d'association, adoptée lors du dernier comité d'association, en septembre 2008 », indique-t-elle dans une longue intervention. Selon elle, l'Algérie a bénéficié, dans le cadre de cet accord, d'une enveloppe de 220 millions d'euros (2007-2010) et elle bénéficiera également d'un montant global de 172 millions d'euros pour la période 2011-2013.S'exprimant par la même occasion, l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Gabriel Busquets, dont le pays assure la présidence de l'UE, annonce que le prochain sommet de l'UPM aura lieu le 6 juin prochain à Barcelone. « Ce sommet intervient dans une période stratégique car l'Union européenne vient juste de mettre en œuvre le traité de Lisbonne (Portugal). L'Espagne fixe les priorités à réaliser dans le cadre de l'UPM », souligne-t-il. Selon lui, ses priorités se résument en « le renforcement, la transformation et l'innovation de l'UE d'abord ». Ensuite, sur le plan régional (la Méditerranée), Gabriel Busquets cite des priorités, en particulier la désignation du siège et du secrétaire général de l'UPM. « Cette question est déjà réglée puisque le siège de l'UPM est à Barcelone et le SG a été désigné », note-t-il. La deuxième concerne la préparation de ce sommet qui, dit-il, aura un rôle important dans la résolution du conflit au Proche-Orient. La troisième porte sur la multiplication des conférences ministérielles sectorielles.