Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil a appelé, à l'ouverture, hier, de la 9e session du congrès arabe de l'énergie à Doha à «dynamiser la coopération arabe commune en matière d'énergie sur la base d'intérêts économiques mutuels.» A ce titre, le ministre de l'Energie, qui participe à cette rencontre avec une importante délégation de PDG des compagnies comme Sonatrach, Sonelgaz, responsables des agences de régulation, a souligné les efforts et l'expérience algériens en matière de coopération énergétique interarabe. L'Algérie entreprend, dit-il, actuellement «des investissements dans la prospection et la recherche dans le domaine pétrolier en Tunisie, en Libye, en Mauritanie et en Egypte», sans oublier les accords de coopération et des mémorandums d'entente dans les secteurs de l'énergie, de l'électricité et des ressources minières qui nous lient à plusieurs pays arabes». La conférence, qui sera clôturée le 12 mai, sera «l'occasion d'examiner les nouvelles opportunités de coopération arabe commune à la faveur des mutations rapides que connaît l'économie mondiale», poursuit M. Khelil, d'autant plus «qu'elle se tient à un moment où l'industrie gazière connaît un développement sans précédent avec l'apparition des gaz non conventionnels aux Etats-Unis qui changeront le cours de l'industrie gazière dans le monde». L'augmentation du prix du pétrole ces dernières années avait produit un effet positif sur les économies des pays producteurs de pétrole et de gaz, dont les pays arabes, ce qui a permis d'investir le surplus des fonds dans la poursuite de la croissance tout en améliorant l'industrie pétrolière et gazière. Trente multinationales activent en Algérie dans le domaine du pétrole et du gaz et les investissements étrangers avaient atteint, durant les dix dernières années, quelque «20 milliards de dollars soit une moyenne de 2 milliards de dollars par an», précise-t-il.