En empruntant la route menant à Ouargla à partir de Ghardaïa en passant par Zelfana, des panneaux signalétiques rappellent aux automobilistes l'existence de camélidés dans la région. Les incessants couæµps de phares tout au long du trajet, mettent en garde contre ce danger particulier. En effet, la route tracée autrefois dans le désert, univers exclusif des dromadaires est aujourd'hui disputée par l'extension des villes et le tracé des routes et de leur élargissement. « Plusieurs fois, des dromadaires sont écrasés par les conducteurs de tous types de véhicules ou sont la cause d'accidents parfois mortels survenus sur cet axe » témoigne un habitant de Ouargla. Le dromadaire, facteur de biodiversité aux multiples usages et être vivant répandu dans les régions sahariennes, demeure l'animal le plus adapté aux spécificités écologiques locales. Toutefois, le manque de pâturage, qui a conduit les dromadaires droit dans les exploitations agricoles qui se trouvent à proximité des habitations érigées près des routes, fait d'eux une espèce en péril. A Taïbet, une commune située à 60 kilomètres de la ville de Ouargla a pris des dispositions. Il s'agit de l'affectation de ses véhicules à la surveillance et à la filature des dromadaires égarés qui sont également à l'origine de la destruction de l'agriculture.