Les expériences et les projets menés au sein des pays du Maghreb en matière de développement des Technologies de l'information et de la communication (TIC) étaient, hier, au cœur d'un débat à Alger. Lors de son intervention, Hacini Hatem, directeur de la société de l'information au ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a évoqué la stratégie e-Algérie-2013, initiée dans le cadre de l'arrimage de l'Algérie à la société de l'information et de l'économie de la connaissance. Il a souligné à cet effet, les perspectives que s'est fixées l'Algérie en matière de nouvelles Technologies de l'information et de la communication (TIC) à l'horizon 2013 permettant aux citoyens de bénéficier de l'utilisation des réseaux des télécommunications et de l'Internet. Mais aussi la généralisation de l'Internet à l'ensemble des APC du pays. Pour lui, il s'agit également, dans ce cadre-là, de relancer l'opération Ousratic, d'augmenter le nombre d'espaces Internet (cybercafés) ayant pour objectif le développement de l'économie numérique et l'intensification de l'industrie des TIC. De son côté, Djaouher El-Djamoussi de Tunisie a souligné que les TIC occupent une place spéciale dans les différents secteurs de développement de son pays. Selon M. El- Djamoussi, les TIC ont connu un développement très rapide en Tunisie grâce au soutien de l'Etat ayant pour but la création de la société de l'information. Il a relevé, par ailleurs, le rôle de la société civile qui ne ménage aucun effort pour démocratiser et vulgariser l'Internet, ajoutant que des aides financières sont octroyées à toutes les associations à caractère sociale disposant d'un site web. En ce sens, il a fait savoir que la Tunisie compte 260 000 abonnés à l'Internet (juin 2009), soit le double par rapport à l'année dernière, ajoutant que quelque 6 000 établissements scolaires et universitaires bénéficient de la connexion à l'Internet.