Résumé de la 43e partie n Alors que les beaux-parents de Nadir prennent le café au salon, un oncle et sa femme arrivent. Nadir fait les présentations. A ce moment-là, la cousine Djazia entre. Elle se dirige vers sa chambre quand, passant près du salon, elle tend l'oreille. Il lui semble reconnaître des voix. Zoulikha, qui revient au salon, l'aperçoit — Qui est-ce ? chuchote-t-elle. — C'est Aïssa et Fatma. — Ah, tu les salueras de ma part ! — Mais pourquoi ne le fais-tu pas toi-même ? Entre ! — Je n'ose pas… — Mais pourquoi ? — Il y a les beaux-parents de Nadir… — Et alors ? Ils ne vont pas te manger ! — Tu crois que je peux ? — Bien sûr… et puis ça fera plaisir à Nadir… Il serait malséant de ne pas les saluer, eux-aussi ! Comme elle hésite, Zoulikha la pousse. — Bonjour, dit-elle timidement. Nadir se lève aussitôt. Il la présente à ses beaux-parents. — C'est Djazia, une cousine à mon père. elle vit ici, chez nous, avec sa fille, Souad… Djazia leur sourit, puis se tourne vers Aïssa et sa femme. — Aïssa, Fatma… Elle les embrasse, leur demande des nouvelles de leurs enfants et de leurs petits-enfants… — Il y a longtemps qu'on ne s'est pas vu ! Elle ne s'assoit pas. On lui demande des nouvelles de sa fille. Elle les donne, puis veut se retirer. — Reste prendre un café… — Non, non, je ne veux pas vous déranger ! — Pas du tout, dit Zoulikha. — Allons, tante Djazia, reste ! dit Nadir. — Oui, dit Aïssa, reste, ça nous fera plaisir à Fatma et à moi ! — Alors, je reste… Elle prend place. Nadir s'adresse à l'oncle Aïssa. — Que disais-tu, oncle Aïssa ? — Ah, oui, je disais qu'il me semblait connaître ta belle-mère ! — Vous vous êtes, peut-être, rencontrés… — J'étais dans le XVIIIe arrondissement de Paris… — Je ne fréquentais pas cet arrondissement… — Il m'a semblé… — Et moi, je ne vous connais pas… Aïssa recule. — Excusez-moi… Djazia le regarde, elle regarde également Yamina. Celle-ci semble gênée… Elle se promet d'en savoir plus. (à suivre...)