Le gouvernement du Kazakhstan a accepté d'aider financièrement l'équipe cycliste Astana, déclare le ministre kazakh du Tourisme et des Sports. Temirjan Dosmukhanbetov a souligné que le fonctionnement de l'équipe coûtait annuellement environ 17 millions de dollars (12,25 millions d'euros). Il n'a pas précisé le montant que le gouvernement kazakh était prêt à débloquer. Astana compte dans ses rangs l'Américain Lance Armstrong et l'Espagnol Alberto Contador, l'un des principaux favoris du Tour de France en juillet. «Nos athlètes sont en excellente forme en ce moment mais (...) la situation financière actuelle n'est pas très bonne. Je suis donc allé voir le président (Noursoultan Nazarbaïev) et il a réglé le problème», a dit Dosmukhanbetov lors d'une séance parlementaire. «La question du financement est réglée à partir d'aujourd'hui. Je pense que nous devons aider cette équipe car elle contribue au prestige du pays», a-t-il ajouté. «Des Américains et des Européens essaient d'acheter cette équipe. Il serait facile de la vendre mais nous devons tout faire pour la sauver.» L'Union cycliste internationale (UCI) a menacé en mai de retirer sa licence Pro-Tour à Astana, dont les coureurs s'étaient plaints de ne plus percevoir de salaires. L'UCI a cependant annoncé la semaine dernière que l'équipe avait apporté les garanties bancaires nécessaires à la poursuite de ses activités. Critérium du Dauphiné Libéré Furlan s'offre Boonen L'Italien Angelo Furlan (Lampre) a remporté au sprint la 2e étape du Critérium du Dauphiné Libéré au terme d'un joli duel avec Tom Boonen. Le Belge de la Quick Step doit se contenter de la troisième place, tandis que l'Australien Cadel Evans (Silence-Lotto) conserve la tête du classement général. Angelo Furlan est un homme heureux. Depuis son arrivée chez la Lampre en provenance du Crédit Agricole cet hiver, l'Italien n'avait pas eu l'occasion de briller. Le Critérium du Dauphiné Libéré, et son parcours favorable aux montagnards, ne semblait pas en mesure d'inverser la donne. La seule opportunité pour les sprinters de se signaler était sur cette deuxième étape, la plus longue de l'épreuve avec 228 kilomètres entre Nancy et Dijon. Furlan en a pris le départ avec un statut d'outsider. Malgré une condition physique encore un peu précaire, Tom Boonen apparaissait en effet comme le favori sur un tracé qui lui convenait bien. Le Belge a d'ailleurs bien, failli justifier son statut. Mais il a dû s'incliner au terme d'un duel de 200 mètres sur le cours du Général-de-Gaulle. Furlan était plus fort que lui dans la capitale des Ducs de Bourgogne.