Selon le ministre Ould Abbes, le ministère de la Solidarité se portera partie civile pour permettre la reconnaissance paternelle à l'enfant né sous X. «Nous avons entre 2 900 et 3 000 naissances hors mariage chaque année et nous accueillons les mères célibataires dans le but de protéger le bébé, pour assurer son allaitement normal», a-t-il indiqué. Il a souligné aussi que ses services insistent pour que la jeune mère puisse réintégrer sa famille et soit encadrée par une formation à la charge de l'Etat dans le but d'acquérir un travail. En outre, il a annoncé que désormais tout homme attesté père de l'enfant après reconnaissance de la maman et le test ADN, ne sera pas contraint de se marier à la mère de l'enfant, «mais il devra donner son nom à l'enfant afin qu'il puisse grandir normalement». Le deuxième projet de loi, également en discussion et qui doit passer au Conseil de gouvernement, au Conseil des ministres et à l'APN, concernera la prise en charge des personnes âgées et handicapées rejetées par leurs familles ou leurs enfants. En effet, tous ceux qui refusent de les prendre en charge ou les jettent dans des centres d'accueil, se verront infliger des sanctions pénales et seront sévèrement punis. «Nous avons eu le cas d'un fonctionnaire accompagné de sa femme, qui a pris sa mère âgée de 80 ans le jour de l'Aïd el-kebir au centre d'accueil de Dely Ibrahim. «C'est horrible», a-t-il commenté, se disant prêt à aider matériellement les familles démunies pour qu'elles puissent garder leurs parents âgés. Il sera également proposé à des familles d'accueillir une personne âgée, à travers des procédures, selon lui, qui ressemblent à la kafala. «Il y aura une enquête sociale avant de confier la personne âgée à une famille qui sera rémunérée.» L'Algérie compte en 2009,3 599 982 personnes âgées qui seront quelque 4 millions en 2010, selon Ould Abbes.