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Publications africaines
Une littérature exilée
Publié dans Info Soir le 16 - 06 - 2009

Ecriture n Peuls est un roman écrit par le Guinéen Tierno Monénembo et paru aux éditions APIC.
Le roman est une fresque épique où viennent se mêler dans une écriture frappante et fluide, fiction et histoire d'un peuple légendaire, connu pour avoir longtemps erré, s'être entre-tué et avoir conquis, au fil des siècles, bien des contrées. Un peuple qui a construit, autant par ses errances que par ses conquêtes, une identité forte et authentique.
S'exprimant sur le choix de ce livre, les responsables des éditions APIC diront : «Le choix se fait d'abord par la lecture parce que nous éditons des textes et non pas des noms.»
Les éditions APIC s'intéressent davantage à la littérature africaine, d'où d'ailleurs la création de «Résonances», une collection qui accorde une grande place aux auteurs africains. Il est à noter qu'un projet de publication dans cette collection d'autres ouvrages, tels que Le Devoir de violence de Yambo Ouologuem, Femmes sans visages de Rabah Belamri un autre oublié de la littérature algérienne et le dernier né de Sami Tchak Filles de Mexico.
Par cette collection, les éditions APIC affichent leur intérêt pour la littérature africaine, une littérature qui, malheureusement, ne s'écrit, ne s'édite et ne se lit, en grande partie, qu'ailleurs qu'en Afrique, et cela pour diverses raisons, entre autres la censure et l'absence d'un champ éditorial développé. D'où le souci de Karim Chikh et Samia Zennadi, tous deux responsables des éditions APIC, de rapatrier cette littérature qui nous concerne et nous appartient. Par cette collection, les éditions APIC nourrissent l'ambition de proposer, en plus de celui de Paris, de Londres ou d'ailleurs en Occident, un autre centre où s'éditent et se lisent des auteurs africains. Ils veulent faire d'Alger, une ville intra-africaine, un autre champ éditorial de la littérature africaine. Ainsi, l'histoire des éditions APIC est une histoire d'ouverture et de découverte. «La littérature de notre continent, qui s'écrit, s'édite et se lit sans l'Afrique, est une frontière à découvrir, à franchir par l'ouverture», disent les responsables précités, ajoutant : «L'ouverture est notre choix éditorial». «Sortir des murs est aussi notre démarche». C'est alors dans cet état d'esprit que se résume l'histoire, disons plutôt l'aventure éditoriale, de APIC avec la littérature africaine.
Pour renforcer le lien qu'elles entretiennent avec l'écriture et la littérature africaines, les éditions APIC projettent d'organiser et d'animer une résidence de création. Interrogées sur leur participation au Panaf, nos interlocuteurs répondent : «Il s'agit d'une résidence d'écriture pendant le Festival panafricain» Et de poursuivre : «C'est l'aboutissement d'une réflexion sur ce que les éditions APIC pouvaient apporter à cette manifestation. Notre proposition a suscité au ministère de la Culture un intérêt certain d'autant plus que nous avons pu réunir autour de ce projet des écrivains africains confirmés et de renommée mondiale. Quarante ans après le premier Festival panafricain qui se déroulait au moment même où l'homme a marché sur la lune, le génie du lieu qui a été pour le continent africain un moteur de libération des peuples colonisés conclura par la création d'une œuvre littéraire collective qui sera aussi une empreinte de la renaissance et du renouveau africain.»
l La 2e édition du Festival culturel panafricain accordera un intérêt particulier à la littérature. Il est prévu, à cet effet, la publication de 200 titres : il s'agit là de la réédition d'ouvrages de grands auteurs d'Afrique et aussi des Caraïbes. Tout comme il est prévu l'organisation de plusieurs rendez-vous et rencontres autour du livre, à commencer par la 2e édition du Festival international de la littérature jeunesse et du roman qui se tiendra, cette année, du 21 au 29, en prélude au panafricain. Il y a lieu également de citer la tenue de «Nuits de la poésie et du conte africains», «Pleins feux sur la bande dessinée africaine», ainsi que la tenue d'une conférence sur la littérature africaine. A toutes ces activités et ces rendez-vous qui seront agrémentés par des expositions de livres, des rencontres avec les auteurs, et ce, à travers les ventes dédicaces, ou encore par des ateliers d'écriture ou de lecture, s'ajoutent des hommages aux quatre auteurs africains ayant obtenu le prix Nobel de littérature. Il s'agit de l'Egyptien Naguib Mahfouz, du Nigérian Wole Soyinka et des Sud-Africains Nadine Gordimer et John Maxwell Coetzee. Chaque lauréat décrit une Afrique particulière, une Afrique aux prises avec ses problèmes, ses rêves et ses relations avec l'autre. Ainsi, la 2e édition du Panaf sera riche en rencontres avec des livres et leurs auteurs et en émotions.


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