Résumé de la 1re partie n Ali g icher s'introduit par le trou de la muraille que les voleurs ont percé, il est dans l'oreille de la vache et il les interroge... Ali prit une vache, les voleurs la menèrent sur une colline où ils la tuèrent. Ali leur dit : «Donnez-moi la vessie.» Ils lui donnèrent la vessie. L'enfant courut au ruisseau voisin ; tout à coup on l'entendit s'écrier : «O papa, pardon, pardon, je l'ai achetée, je ne l'ai pas volée.» Les voleurs, croyant à une surprise, prirent la fuite, et Ali emporta la viande à sa maison. «Donnez-moi un des boyaux,» dit-il à sa mère. Sa mère lui en donna un. Il le porta dans le jardin du roi, et entra dans le boyau lui-même. La fille du roi le ramassa, et le porta dans un panier pour en faire un ragoût. Quand elle passa au milieu de la place publique, Ali s'écria : «Oh, oh, la fille du roi a volé un boyau, la fille du roi a volé un boyau.» Celle-ci vida sa corbeille, saisit le boyau et le jeta au loin. Un lion le trouva et le mangea. Ali se mit à parler dans le ventre du lion. «Qui parle ainsi dans mon ventre ?» dit l'animal. - «Vois ce que tu as mangé, reprit Ali, tu ne l'as pas bien mâché.» - «Passe par ma gueule.» - «Ta bave me salirait,» - «Passe par mon nez.» - «Ta morve me salirait.» - «Et par mes yeux ?» - «Voilà une belle proposition, leur chassie me salirait.» - «Et par mes oreilles ?» - «Leur cérumen me salirait.» - «Comment me débarrasser de toi ?» «Voici comment. A quelques pas d'ici, tu trouveras des enfants occupés à se raser ; moi, je leur crierai : «Fuyez, voici un lion.» Ils abandonneront leurs rasoirs. tu en avaleras un, je te percerai un peu et je sortirai.» Le lion avança du côté indiquée. Ali s'écria : «Voici un lion, enfants, fuyez.» Les enfants prirent la fuite en laissant leurs rasoirs. Le lion en avala un. Ali g icher lui perça le ventre. «Assez, assez, dit l'animal, tu peux sortir maintenant.» Ali lui fendit le ventre entièrement et le lion tomba mort. Le premier passant se dit : «Que Dieu fasse miséricorde à celui qui l'a tué.» - «C'est ton frère aîné qui l'a tué,» répondit Ali. «Où es-tu donc ?» - «Me voici.»