Résumé de la 69e partie n La marâtre incite son mari à vendre la vache qui fortifie de son lait les orphelins. Mais la vache ne se vend pas. La marâtre s'exclame. — Ah, je comprends pourquoi la vache ne se vend pas : il crie qu'elle appartient à des orphelins et personne ne veut commettre le sacrilège d'acheter une vache d'orphelin ! Mais elle est décidée à se débarrasser de la vache. — Je ne veux pas garder la vache qui a éborgné ma fille ! — J'ai essayé de la vendre, explique le mari, mais personne n'a voulu l'acheter ! — Puisqu'on ne veut pas l'acheter, il faut l'égorger ! Nous aurons de la viande et on vendra le surplus au boucher ! Les enfants pleurent en apprenant qu'on allait égorger leur vache. — Tu as fait le serment à notre mère de ne pas nous séparer de sa vache ! — Elle a éborgné votre sœur, on ne peut pas la garder ! La vache est donc égorgée. Les enfants sont inconsolables. Leur père est bouleversé et voudrait les consoler. — Vous allez vous régaler de viande grillée ! — Nous ne voulons pas de viande grillée ! — Alors, qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? Hinda essuie ses larmes. — Nous voulons que tu nous donnes les mamelles, le cœur et le foie de notre vache ! — C'est tout ce que ce que vous demandez ? je vous les donne tout de suite ! Il prend les organes et les remet aux jeunes orphelins. Ceux-ci courent aussitôt les enterrer. Quelques jours après, en se rendant sur les lieux où les organes de la vache ont été enterrés, les enfants sont surpris de voir un pied de vigne. — Du raisin y pousse ! Il y a, en effet, des grappes magnifiques que les enfants cueillent. Il regardent et découvrent une galette encore chaude. — Du pain ! Ils mangent à satiété, puis rentrent. Ils ne regardent même pas le couscous de son que leur marâtre leur donne. — Nous n'avons pas faim ! Et les jours suivants, les enfants retournent vers la vigne. Ils trouvent encore du raisin et une galette chaude. — Mangeons, mon frère, dit Hinda. Les orphelins, nourris de pain et de raisin, rayonnent de beauté et de santé, tandis que la fille de la marâtre, pourtant choyée par sa mère, dépérit. La marâtre est perplexe. — Ma fille est bien nourrie, mais elle dépérit, les orphelins ne mangent presque rien, mais ils sont en bonne santé, je ne comprends pas ! Elle appelle sa fille. — Suis Hinda et Ali et rapporte-moi tout ce qu'ils feront ! (à suivre...)