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Au coin de la cheminée
Ali et Ou Ali (1re partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 06 - 2009

Ali et Ou Ali étaient deux amis. Un jour ils se rencontrèrent au marché. L'un portait de la cendre, l'autre des crottes de mulet. Le premier avait recouvert sa marchandise avec un peu de farine, l'autre avait caché la sienne sous des figues noires. «Viens, je te vendrai de la farine», dit Ali. - «Viens, je te vendrai des figues noires,» répondit Ou Ali. Chacun regagna sa maison ; Ali, qui croyait apporter de la farine, trouva, en vidant son sac, que c'était de la cendre ; Ou Ali, qui croyait porter des figues noires, trouva, en vidant son sac, que c'étaient des crottes de mulet. Un autre jour, ils s'accostèrent de nouveau au marché ; Ali sourit, Ou Ali sourit et dit son ami : «Pour l'amour de Dieu, quel est ton nom ?» - «Ali, et le tien ?» - «Ou Ali». Une autre fois ils cheminaient ensemble et se dirent : «Allons voler.» L'un vola un mulet, l'autre un tapis. Ils passèrent la nuit dans la forêt. Or, comme la neige tombait, Ali dit à Ou Ali :
«Cède-moi un bout de ton tapis pour me couvrir.» Ou Ali refusa : «Tu t'en souviens, ajouta-t-il, je t'ai demandé de mettre mon tapis sur ton mulet et tu n'as pas voulu.» Un instant après, Ali coupa un morceau du tapis, car il mourait de froid ; Ou Ali se leva et coupa les babines du mulet. Le lendemain matin, à leur réveil, Ou Ali dit à Ali : «O mon cher, ton mulet sourit.» - «O mon cher, répliqua Ali, les rats ont rongé ton tapis.» Et ils se séparèrent. Quelque temps après, ils se rencontrèrent de nouveau. «Allons voler.» Ils virent un paysan qui labourait. L'un d'eux se rendit au ruisseau voisin pour y laver son burnous, il le trouva à sec. Il disposa la lame de son sabre de manière à lui faire réfléchir les rayons du soleil, et commença à battre son burnous avec ses mains. Le laboureur vint aussi au ruisseau et trouva notre homme qui lavait sans eau : «Que Dieu t'extermine, lui dit-il, toi qui laves sans eau.»
- «Que Dieu t'extermine, répondit le laveur, toi qui laboures avec un seul bœuf.» L'autre voleur guettait le laboureur et lui avait déjà enlevé un bœuf. Le laboureur regagna sa charrue et dit au laveur : «Garde-moi ce bœuf tandis que j'irai à la recherche de l'autre.» Dès qu'il fut hors de vue, le voleur emmena le bœuf. Le laboureur revint, et, saisissant l'aiguillon par un bout, il en donna un grand coup sur le bras de la charrue en s'écriant :
«Brise-toi maintenant, peu importe.» Les voleurs se rencontrèrent dans un bois et égorgèrent les bœufs. Le sel venant à manquer, ils allèrent en acheter. Ils salèrent leur viande, la firent rôtir et en mangèrent. Ali découvrit une source. Ou Ali ne pouvant trouver de l'eau mourait de soif «Montre-moi ton eau, dit-il à Ali, je boirai.» - «Mange du sel, mon cher,» répondit Ali. Que faire ? Quelques jours après Ou Ali déposa de la cendre sur les souliers d'Ali. Le lendemain il suivit les traces de la cendre, il arriva à la source et découvrit ainsi l'eau que buvait son ami. Il prit la peau de l'un des bœufs et l'apporta à la fontaine. Il planta deux bâtons au-dessus de l'eau, dressa la peau sur les bâtons et disposa les cornes du bœuf en face du chemin. (à suivre...)


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