Le tout-Sidi-Bel-Abbes vit une ambiance électrique au rythme des défilés et des danses à l'occasion du 5e Festival international de danse populaire. Depuis le coup d'envoi de cette édition, dimanche dernier, le grand public a savouré la chorégraphie déambulatoire, sur le parvis du théâtre de verdure et le stade de la ville. Des chorégraphes irakiens, sénégalais, palestiniens, tchèques, italiens, entre autres nationalités, font de ce forum «la grande fête de l'amitié» avec une remarquable variété de danses populaires exécutées «en tant qu'expressions vivantes» d'une constellation de cultures «si différentes, mais transmettant le même message de paix et de fraternité», ont souligné des artistes. De la maison de la culture via le centre ville jusqu'à la place El-Wiam, le théâtre de verdure, une ambiance de fête anime la ville. Ce festival international de danse populaire représente pour le Sénégal «beaucoup de choses, plus particulièrement l'unité africaine», a déclaré à l'APS le président de la troupe sénégalaise, Mallal Ndiay, président de la Fédération nationale des ballets et des danses fondamentales du Sénégal. «Nous souhaitons travailler davantage avec les groupes d'artistes algériens», a-t-il poursuivi, faisant valoir que «la danse est l'un des modes d'expression les plus purs, les plus humains» et qu'elle véhicule le «substrat de l'histoire, de la philosophie, de la religion, des mythes, des cultures de société de chaque continent». Mallal Ndiay, qui est également professeur chorégraphe, participe au festival international de Sidi Bel Abbes avec la danse bougarabou, qui raconte «l'héritage d'une civilisation et d'une culture qui a pu résister à tout type d'invasion culturelle».